henonville 003Hénonville le 25 avril 2019,

Voici enfin révélée la recette d'une randonnée dans le Vexin : prendre une bonne part de butte-témoin géologique, ajoutez une bonne pincée de botanique, une touche de néolithique, un soupçon d’architecture et servez le tout sur un lit de paysages vert et jaune !!!

Ainsi au départ d’Hénonville nous avons traversé le Bois de l’Epouvante et rejoint le GR11 à Cresnes pour attaquer la montée des Buttes de Rosne, ce massif en forme d’équerre d’une longueur de 4 km est avec ses 216 m le point culminant naturel de l’Ile de France. 5224

La traversée des buttes au printemps est un ravissement au vert tendre du feuillage renaissant répond le vert foncé des massifs de rhododendrons qui hélas ne sont pas encore fleuris en revanche le long du chemin le muguet abonde et montre déjà ses clochettes. Un crochet pour entre-apercevoir la maison de Sarah Bernhardt, pour la petite histoire c’est elle qui aurait fait planter les rhododendrons, un peu plus tard nous entamons la descente vers Chavençon lieu du pique-nique, endroit idéal s’il en est puisqu’il y a autant de bancs que de Crampons !

Le chemin du retour par Neuville-Bosc, le Petit et le Grand Alléré traverse un paysage vallonné où dominent le jaune fluo du colza et le vert des prairies et des jeunes pousses de blé, par moment on pourrait se croire en Normandie voire en Toscane. Nous passons devant la Pierre aux Coqs et le menhir de la Pierre Frite vestiges du passé néolithique de la région avant de revenir sur Hénonville et de s’attarder un instant devant l'église de la Trinté. Cet édifice maintes fois remaniés entre le XIIème et le XVIIème siècle est un mélange de styles du roman à la renaissance en passant par le gothique flamboyant nous montre que déjà à l'époque on ne construisait pas à l’identique.

La randonnée se termine par une photo devant le château d'Hénonville du XVIIIème et une dégustation de « mouna » brioche pascale oranaise préparée par l’animateur.

Maximin.